29/09 - nous reprenons la piste pour aller vers Manja . Nous nous arrêtons aux salines et découvrons le dur travail des Malgaches portant les sacs de 50 kg sous un soleil de plomb et à une cadence effrenée.
Nous admirons, non loin de là, une magnifique forêt de baobabs et arrivons en tout début d'après midi à l'hotely Kanto (hotel local). Avant cela, il a fallu passer des gués (un test de notre chauffeur pour mesurer la hauteur de l'eau : mi-cuisse)
En fin d'après-midi, nous flânons dans les rues de Manja où les étals offrent riz, fruits, plats à consommer, vêtements, outillage... enfin un marché très animé, où les gens survivent. Nous sommes loin de nos marchés occidentaux croûlant d'objets superflus !
Le lendemain, le 30/09, nous nous levons tôt car la piste est très longue... et très difficile ! Gros handicap à Bevoay où nous devons passer le fleuve Mangoky au moyen d'un bac. Mais pour atteindre ce bac, environ 1.5 km de sable; le "hou la la" d'Andry ne laisserien présager de bon ! (vous vous souvenez : le 4 x 4 a été réparé, mais nouvelle avarie !)
A 800 m du bac, le véhicule est enlisé ; il n'y a que du sable autour, pas le moindre garagiste à des kilomètres à la ronde, quelques 4x4 passent à côté mais ne s'arrêtent pas car à leur tour ils s'ensableraient aussi. Claudie et moi continuons notre chemin à pied jusqu'à l'embarcadère et nous nous sommes invitées sous une tente désuète pour tenter de trouver un peu d'ombre. Ah oui, il fait une chaleur de 38 ° à 40° ! Dédé et Jean-Claude essaient avec quelques Malgaches de pousser, sans succès, le véhicule qui s'enfonce à nouveau. Il y a une pièce qui est cassée. Tandis que nos maris reviennent nous porter de l'eau, Andry démonte, répare... remonte la pièce... redémonte puis répare installé sur le toit du véhicule afin d'éviter toute intrusion de sable. Trois heures plus tard, nous entendons le moteur démarrer. Jean-Claude et Claudie préfèrent ne pas regarder ; le 4 x 4 avance peu à peu jusqu'à l'embarcadère. Ouf ! nous traversons. Il semble que l'autre rive soit difficile à atteindre. Mais Andry, à l'aide de quelques bonnes volontés malgaches poussant le véhicule, nous amène jusqu'au village voisin où une pause s'impose pour regonfler les pneus. Nous sommes soulagés. Quelques vêtements ou jouets, peluches offerts en remerciements, et nous sommes entourés d'enfants et de femmes.
Route ensuite vers Morombé où nous nous arrêtons nous rafraîchir tandis qu'Andry part à la recherche d'un garage. Ah oui, nous sommes dimanche après-midi... c'est fermé. Bon, nous repartons rapidement vers Andavadoaka où nous arrivons juste après le coucher du soleil . Par les vitres du véhicule, nous avons vu les magnifiques couleurs rouges du soleil sur les baobabs longeant notre piste.
Fatigués,nous passerons une agréable nuit avant de découvrir au petit matin du 01/10 un magnifique site, la mer turquoise léchant le sable presque blanc. Une délicieuse baignade et nous ne nous lassons pas d'admirer cette magnifique crique.