4/10 - Nous repartons vers l'ouest de Tana - Direction Ampefy.
Nous apprenons que nous étions attendus la veille pour l'inauguration du collège d'Antanétibe ; une petite information qui ne nous était pas parvenue... En effet, l'Association Choletaise "une école pour Madagascar" a financé une partie des travaux ou mobiliers nécessaires à la création de classes au Collège d'antanétibe.
Ces travaux venant juste d'être réalisés, les autorités malgaches avec Mgr Jean-Claude ont préparé l'inauguration du collège, pensant que nous serions arrivés.
Nous sommes déçus de n'avoir pu y assister car nous aurions rencontré les parents et enfants, mais nous avons eu le plaisir de discuter avec P Séraphin, Monsieur Gérard et M. Pierre Gérard sur cette réalisation franco-malgache.
Nous visitons le collège comprenant 3 classes, dont les résultats sont plus encourageants que l'année passée.
Très agréable journée qui se termine par un apéro tonique à l'auberge de la terrasse, puis retour à l'hôtel .
Les paysages sont différents, nous voyons des champs d'ananas, puis ensuite des papayers et toujours des rizières, avec de jeunes hommes ou femmes penchés pour y arracher l'herbe ou repiquer le riz.
5/10 - Nous partons visiter le geyser et la chute de la Lily et nous dirigeons vers l'ilôt de la Vierge qui est "le centre de Madagascar" .
Décor magnifique - vue à 360 ° et, là encore, les rayons du soleil dansant sur le lac , les arbres s'y reflétant... et le soir, nous dînons tous les 5 pour fêter l'anniversaire de Jean-Claude.
Ce soir, nous préparons nos valises pour notre dernière nuit à Mada.
6/10 - Retour à la capitale... achats...sans oublier de passer par la Chocolaterie Robert...
C'est déjà fini ou presque... Andry et sa famille nous invitent à leur table pour partager un délicieux romazava. Nous apprécions ce moment d'amitié et en garderons le souvenir dans nos coeurs.
Misaotroa betsaka.
02/10 - Nous modifions notre itinéraire . Après une très longue piste(9 h 30), nous passons nous rafraîchir à l'hotel de la Plage à Ifaty puis installation à Tuléar où nous apprécions une douche chaude : une journée très fatigante qui se termine avec un apéro aux chandelles (faute d'électricité) et la dégustation d'une belle langouste.
Pendant ce temps, notre guide reprend la route sans nous vers Tana
03/10 - Journée de flânerie à Tuléar, en pousse-pousse ou à pied ; les rues sont très animées, les étals chargés de fruits... l'occasion aussi d'acheter des objets d'artisanat malgache.
L'après-midi, nous nous envolons vers Tana où nous retrouverons Andry le lendemain
29/09 - nous reprenons la piste pour aller vers Manja . Nous nous arrêtons aux salines et découvrons le dur travail des Malgaches portant les sacs de 50 kg sous un soleil de plomb et à une cadence effrenée.
Nous admirons, non loin de là, une magnifique forêt de baobabs et arrivons en tout début d'après midi à l'hotely Kanto (hotel local). Avant cela, il a fallu passer des gués (un test de notre chauffeur pour mesurer la hauteur de l'eau : mi-cuisse)
En fin d'après-midi, nous flânons dans les rues de Manja où les étals offrent riz, fruits, plats à consommer, vêtements, outillage... enfin un marché très animé, où les gens survivent. Nous sommes loin de nos marchés occidentaux croûlant d'objets superflus !
Le lendemain, le 30/09, nous nous levons tôt car la piste est très longue... et très difficile ! Gros handicap à Bevoay où nous devons passer le fleuve Mangoky au moyen d'un bac. Mais pour atteindre ce bac, environ 1.5 km de sable; le "hou la la" d'Andry ne laisserien présager de bon ! (vous vous souvenez : le 4 x 4 a été réparé, mais nouvelle avarie !)
A 800 m du bac, le véhicule est enlisé ; il n'y a que du sable autour, pas le moindre garagiste à des kilomètres à la ronde, quelques 4x4 passent à côté mais ne s'arrêtent pas car à leur tour ils s'ensableraient aussi. Claudie et moi continuons notre chemin à pied jusqu'à l'embarcadère et nous nous sommes invitées sous une tente désuète pour tenter de trouver un peu d'ombre. Ah oui, il fait une chaleur de 38 ° à 40° ! Dédé et Jean-Claude essaient avec quelques Malgaches de pousser, sans succès, le véhicule qui s'enfonce à nouveau. Il y a une pièce qui est cassée. Tandis que nos maris reviennent nous porter de l'eau, Andry démonte, répare... remonte la pièce... redémonte puis répare installé sur le toit du véhicule afin d'éviter toute intrusion de sable. Trois heures plus tard, nous entendons le moteur démarrer. Jean-Claude et Claudie préfèrent ne pas regarder ; le 4 x 4 avance peu à peu jusqu'à l'embarcadère. Ouf ! nous traversons. Il semble que l'autre rive soit difficile à atteindre. Mais Andry, à l'aide de quelques bonnes volontés malgaches poussant le véhicule, nous amène jusqu'au village voisin où une pause s'impose pour regonfler les pneus. Nous sommes soulagés. Quelques vêtements ou jouets, peluches offerts en remerciements, et nous sommes entourés d'enfants et de femmes.
Route ensuite vers Morombé où nous nous arrêtons nous rafraîchir tandis qu'Andry part à la recherche d'un garage. Ah oui, nous sommes dimanche après-midi... c'est fermé. Bon, nous repartons rapidement vers Andavadoaka où nous arrivons juste après le coucher du soleil . Par les vitres du véhicule, nous avons vu les magnifiques couleurs rouges du soleil sur les baobabs longeant notre piste.
Fatigués,nous passerons une agréable nuit avant de découvrir au petit matin du 01/10 un magnifique site, la mer turquoise léchant le sable presque blanc. Une délicieuse baignade et nous ne nous lassons pas d'admirer cette magnifique crique.
27 et 28/09
Après être restés tranquillement une journée complète à Morondava, nous nous laissons emmener vers Belo sur Mer, un village réputé pour la construction de boutres (bateaux traditionnels à voile qui servent à la pêche). Rien à voir avec les chantiers navals de St Nazaire ; là, tout est fait à la main ; pas d'énergie électrique pour faire fonctionner les scies. Les clous sont aussi de fabrication artisanale. Pas moins de 18 mois à deux ans pour donner vie à un boutre.
Les eaux du Canal du Mozambique sont chaudes et claires, propices à la baignade. Nous sommes installés à l'Ecolodge du Menabe dans des chambres avec terrasses sur pilotis, les pieds dans l'eau. Nous ne nous lassons pas d'admirer le va-et-vient des pirogues ou des bâteaux partant ou revenant de la pêche. Le vent gonfle les voiles, le soleil les éclaire créant un jeu de couleurs se reflétant dans la mer... Un spectacle qui nous ravit !
Nous déjeûnons chez Lova où nous apprécions les barracudas ou encore les brochettes de mérou.
Et comme tout ne peut pas être parfait, après le repas du premier jour... la voiture s'enlise dans le sable. Beaucoup de bonnes volontés pour nous tirer de là. Il y a une réparation à faire (ici, pas de garagiste ; Andry répare la pièce...)
L'aventure se poursuit ; le lendemain (29/09),6 à 7 heures de piste. Nous nous arrêterons visiter les salines (les ouvriers y travaillent dur avec des cadences accélérées pour porter, sous un soleil brûlant, des sacs de 50 kgs de sel) et admirer d'autres baobas dans le jardin botanique. Nous ferons une halte à Manja dans le seul hôtel de la ville, ville où une nouvelle fois nous sommes confrontés aux difficiles conditions de vie des Malgaches. Mais, là-bas, inutile d'avoir des jouets achetés très chers sur Internet ou dans les grands magasins, les enfants sont créatifs et la rue est leur terrain de jeux.
25/09 - Au revoir Bekopaka - Nous reprenons le bac vers 8 h 15
et nous devons repasser par Belo sur Tsiribihina (là où nous avions terminé notre descente en chaland) - Nous y déjeûnons dans un restaurant où nous apprécions les délicieux mets. De nouveau le bac pour traverser la Tsiribihina
Puis en route pour Morondava : une longue piste ... un arrêt pour regarder les lémuriens venant d'échapper à un prédateur, ou encore une pause près du baobab amoureux pour enfin arriver vers 16 h à la fameuse allée des baobabs à Morondava. Déja beaucoup de vazas aux longs becs (appareils photos). Alors, nous aussi, nous sortons nos appareils photos pour capter le jour qui descend sur cette allée et le soleil couchant teintant les troncs des baobabs. Puis les touristes partent, nous aussi, mais avant, une dernière photo
et puis une autre... la lune apparaît entre les branches...
c'est l'heure de rentrer à l'hôtel Trécigogne pour se reposer.
22/09/2012 - C'est la fin de la descente en chaland. Nous déjeûnons avec l'équipe du chaland et Andry qui nous récupère à Belo sur Tsiribihine.
Et hop ! en piste ... pour 4 h 30 environ. Ce n'est ni une valse, ni une rumba... et pourtant ce serait bien pour nous préparer à la soirée anniversaire de mariage de Claudie et Jean-Claude à l'hôtel très accueillant "les orchidées du Bemaraha".
Il faut, avant, prendre le bac à Bekopaka
Rhum arrangé ou ti-punch précède le repas servi sur une belle nappe pour fêter les amoureux. Très belle soirée avant de se coucher dans un lit confortable.
23/09 - Zara nous attend pour une balade en pirogue sur la Namanbolo. Il nous briefe sur quelques fadys, notamment ne pas pointer son index pour montrer quelque chose ; l'index doit être replié... Imaginez Dédé avec son index tordu !
La pirogue glisse entre les gorges , à la force du piroguier enfonçant la perche ou gaffe ? dans les eaux claires de la Namambolo. Nous pénétrons dans les grottes et, à la lueur de nos lampes, découvrons un magnifique décor de stalagtites roses.
Retour et nous partons visiter les petits Tsingy, circuit d'acclimatation. Il fait toujours très chaud et nous allons nous enfoncer dans cet univers curieux de roches calcaires, présentes il y a quelques millions d'années dans la mer et mises au grand jour suite à des glissements de terrains. L'érosion et les pluies acides ont ensuite façonné ces rochers, tels des pics aux parois dentelées. Au préalable, comme des enfants, nous admirons les lémuriens voltigeant de branche en branche.
Inutile de dire qu'il faut regarder où nous mettons les pieds car il ne s'agit pas d'une randonnée classique. Il nous faut grimper des marches naturelles, s'agripper aux parois, se pencher, se faufiler dans les passages étroits, voire très étroits (il faut détacher le sac à dos). Des arbres ou plantes, entrelacés, ont pris place entre les roches offrant un décor inattendu. Cette promenade sportive se termine et Andry nous emmène déjeûner dans un petit restaurant local. Nous commandons : poulet et riz et, quelques minutes plus tard, nous entendons les cris d'un poulet agonisant (c'est notre répas qui se prépare). Petit tour de marché en attendant la cuisson du repas. Restauration. Retour à l'hôtel et douche appréciée. Sieste pour certains ou piscine.
Ah oui, je ne vous ai pas dit ; nous avons passé avec succès le test des petits Tsingy. Demain, nous découvrons les Grands Tsingy.
24/09 - Les Grands Tsingy
17 kms de piste avant d'atteindre les Grands Tsingy. Nous prenons notre guide Zara au village et en profitons pour commander notre repas "canard et patates douces".
Aujourd'hui, ce n'est pas de la rigolade... Nous sommes harnachés de baudriers pour nous sécuriser dans les passages difficiles.
Ici, Zara nous guide dans ce dédale de roches abruptes, grimpant sur des échelles aménagées, s'accrochant aux parois, marchant avec nos mains, empruntant des passages insoupçonnés, des ponts suspendus ; il nous invite à être vigilants tant sur nos appuis que sur nos têtes à ne pas redresser sans risque de se blesser (car ce ne sont pas des casques que nous portons, seulement nos chapeaux en paille ou raphia achetés à Mada). Bien sûr, ce n'est pas toujours facile, nous peinons parfois, nous soufflons, mais nous repartons avec optimisme et bonne humeur pour découvrir, notamment sur les promontoires, l'incroyable décor de cette réserve naturelle. Nous l'avions vu à la télé, c'était impressionnant... mais sur place, c'est ... époustouflant, vertigineux et nous nous sentons bien petits dans cette immense étendue de rochers pointus entrecoupés de quelques plantes cactées, arbustes à fleurs ou autre végétation. Le panorama est la récompense de nos efforts.
Aurions-nous osé cette aventure si nous avions connu les difficultés avant ? Nous aurions eu tort de ne pas tenter l'expérience car, même si nos corps sont fatigués, nous nous sommes dépassés pour découvrir ce sublime décor.
Imaginer ce décor ? mais non, ce n'est pas possible. Il faut y aller !
Le 18/09, départ de Tana vers Miandrivazo. Au cours du trajet, arrêt à Ambatolampy pour voir la fabrication des marmites,
puis restauration chez Jenny. Arrivés à l'hôtel Princesse Tsiribihina, chez Serge, les médecins de A et R Mada avec qui nous avons échangé dans l'avion sont déjà installés et préparent leurs plans de brousse pour les deux semaines à venir (Il s'agit de médecins qui vont prodiguer des soins dans la brousse - cette association intervient tous les 5 semaines).
Le 19/09, une promenade en pirogue sur la Mahajilo, sous un soleil très chaud, mais munis de nos chapeaux achetés sur le marché local.
Découverte du travail des orpailleurs après quelques efforts pour les approcher car plus nous avions, plus ils s'éloignaient... Pique-nique à l'ombre après une baignade pour nous rafraîchir.
Découverte du marché de Miandrivazo avec Andry et achat de quelques boissons pour notre départ le lendemain sur le chaland. Ah oui, je ne vous ai pas dit que les 3/4 d'entre nous aiment le ti-punch !
Le soir, Serge nous installe une table pour 5 près de la piscine (c'est une première pour lui, car la salle est occupée pour un séminaire). Une agréable soirée autour d'une bouteille d'Alsace (rapportée de France) pour fêter mon anniversaire.
Le lendemain, grand départ sur la Tsiribihina à l'embarcadère de Masekapy. L'équipage se compose de 5 personnes dont Ernest notre guide.
Durant trois jours, nous glisserons sur le fleuve et y découvrirons une vie très animée, des paysages de rizières, des manguiers, du tabac.
Nous rencontrons les habitants de cette région, vivant avec la Tsiribihina : l'eau pour boire, faire la cuisine, se laver, irriguer la terre, abreuver les zébus sans oublier que la rivière est poissonneuse. En effet,sur le chaland, Charles
nous prépare de délicieux tilapias accompagnés de riz.. Claudie et nous, avons particulièrement apprécié la gentillesse et la compétence de Charles pour nous concocter des repas succulents (dont le romazava)
et nous préparer café et thé. Il excelle également dans la préparation du ti-punch (vous vous souvenez... les quelques boissons achetées avant notre départ : de l'eau et du rhum : inutile de dire que seul le rhum a servi pour la préparation de l'apéro quotidien)
Lors d'un arrêt, Ernest nous accompagne jusqu'à une cascade où nous nous baignons dans une eau délicieusement claire, mais sur une roche calcaire étonnamment glissante.
Le soir, bivouac ; c'est une première pour nous qui n'avons jamais campé. Les deux tentes installées sous le ciel étoilé, nous apprécions cette nuit loin du bruit ; seul le murmure du vent fait frémir nos toiles et le lendemain, nous nous réveillons tôt sous la caresse du soleil déjà levé ; la nature est calme : quelques battements d'ailes d'oiseaux venus boire, puis des clapotis dans l'eau (une toilette malgache), puis la vie s'installe, les pirogues de pêcheurs glissent sur la Tsiribihina, les habitants du village s'affairent , les enfants s'approchent doucement tandis que nous prenons notre petit déjeûner sur le chaland... "Salama Ernest - Manahoana ianao" (Bonjour Ernest - comment vas-tu?) : Ernest m'a préparé un petit cours de malgache.
Et c'est reparti pour une nouvelle journée ; nous croisons ou doublons les chalands chargés de vivres, approvisionnant les villages, et de Malgaches. Arrêt dans un village lors du déjeûner.
Nous descendons dans les villages, notamment à Sakalava où nous apercevons les médecins en consultation ; la file d'attente est longue. Nous déambulons dans le village, entre la fabrique de tabac, les étals, Jean-Claude et Dédé se mêlant même aux Malgaches lors d'une partie de pétanque. Bien sûr, nous sommes entourés des enfants qui veulent nous donner la main et nous accompagner .
Le soir, bivouac, mais cette fois-ci, d'autres chalands de touristes sont déjà amarrés.
Les tentes installées, le dîner servi, et c'est la fête avec danseurs et chanteurs Malgaches autour d'un feu de camp. Très agréable soirée.
Bonjour,
Nous sommes rentrés hier soir et, ce matin, réveillés à l'heure Malgache, nous découvrons un ciel pluvieux. Quel contraste ! de 35 ° à Tuléar à 14 ° en arrivant à Paris vers 12 h , mais nous sommes contents de nous retrouver en France, emplis de douces émotions, de souvenirs. Dans les prochains jours, je vous raconterai notre voyage, photos à l'appui et, peut-être, serez-vous tentés d'aller découvrir Madagascar, la beauté des paysages et l'accueil des Malgaches.
Notre voyage s'est terminé chez Andry qui, avec son épouse Bodo, nous a fait l'honneur et la gentillesse de nous recevoir à sa table.
"Vous êtes arrivés en étrangers, vous repartez en amis", nous a dit Andry, notre guide qui nous a accompagnés 3 semaines l'année dernière et 3 semaines cette année.
Nous nous sommes "apprivoisés" et ainsi, notre famille de coeur s'agrandit.
Cela fait une quinzaine de jours que nous sommes plongés dans l'univers malgache, évidemment sans internet.
Nous sommes arrivés hier soir à Tuléar après une journée de piste non-stop ! Le ciel est toujours aussi bleu, la température toujours chaude. Nous étions très contents de pouvoir profiter d'une douche chaude et à l'eau douce.
Eh oui, le dernier hôtel , très bien placé sur le bord du canal du Mozambique, n'offrait que de l'eau salée et froide.
Imaginez le bienfait de l'eau douce à Tuléar !
Nous avons traversé une région avec une végétation diverse, voire hostile. Les photos que je mettrai plus tard le prouveront.
Nous avons évidemment admiré les majestueux baobabs à Morondava (au coucher du soleil) puis le long des pistes
Nous avons déjeûné tantôt dans les gargotes locales, tantôt dans les hôtels et dégusté de délicieux poissons.
Nous repartons à Tana cet après-midi et rejoindrons Ampefy demain.
A plus tard