Dernière nuit malgache... insomnie.. est ce le café ? Ou la fatigue du voyage ou les douces émotions qui nous ont fait battre le coeur, les rencontres sur l'île rouge, sans doute un peu de tout cela, mais il y a Paris la lugubre, ville ensanglantée. Je pense à toutes ces vies innocentes qui ont basculé dans le néant, à tous ces gens traumatisés... aux parents qui ne pourront plus embrasser leurs enfants, aux enfants qui sont devenus orphelins, aux familles disloquées, endeuillées. Alors, je me dis encore une fois que nous avons de la chance car nous pourrons retrouver ceux qui nous sont très chers, nos enfants, nos petits enfants, les embrasser. Mais c'est sûr, à Noel, lorsque nous serons réunis, nous aurons une pensée émue pour ceux que l'intolérance a meurtris.
Curieusement, dans cette nuit sans sommeil, une chanson de mon enfance n'est revenue comme une évidence :
"Si tous les gars du monde décidaient d'être copains
Et marchaient la main dans la main,
Le bonheur serait pour demain"